Infolettre n°17 – janv.13 – La fête imparfaite

Une infolettre « spécial déculpabilisation« , pour ceux et celles qui tergiversent à inscrire sur leur damnée liste de résolutions pour l’année 2013 « faire un anniversaire surprise pour les 50 ans de Maman » (ou tout autre événement du genre). S’il y a de multiples raisons, toutes recevables, pour hésiter, il y a aussi plusieurs manières de surmonter ces appréhensions (lire ci-après toute l’infolettre).
La conclusion est « acceptons comme invité et assumons comme organisateur que la fête soit imparfaite, nous n’en serons que plus libres et heureux« . Imparfaits, libres et heureux, c’est aussi ce que je nous souhaite d’être au cours de l’année 2013.
Photo Vero b.

Oui, on a le droit de ne pas faire de fête du tout, de décliner une invitation, d’improviser en dernière minute, de déléguer, de penser « on ne m’y reprendra plus jamais », etc, etc…
Non, dans ce domaine comme dans tant d’autres, on n’est pas obligés de se fixer des objectifs ambitieux, ni de viser la perfection (rappel salutaire en ces jours de liste de résolutions).

Comment, par exemple, répondre à l’injonction « tu vas bien fêter ça, quand même » alors que vous traînez les pieds ?

1. Les fêtes, ce n’est pas mon truc
Pas besoin de vous justifier puisque vous avez sûrement trouvé autre chose pour diversifier et entretenir votre « stock d’attachements ».

2. Cavaler après un trésor ou m’enlaidir pour Halloween, je déteste.
Zappez l’après-midi, planquez-vous pendant les jeux. Réinterprétez le thème de déguisement a minima (ex. : le gilet de secours à la fête fluo).

3. Je suis nul en … (avec toutes ses variantes possibles)
Peut-être qu’en cherchant bien, vous trouveriez un domaine d’excellence que vous pourriez décliner, comme Antoine qui, musicien, a choisi d’animer une fête cubaine. Si vous manquez vraiment de confiance, contentez vous de répondre aux demandes de participation des organisateurs (n°6).

4. Je ne ferais jamais aussi « bien » que …
Bon à se remémorer : a) Le « bien » est relatif, selon les invités. Il est probable que ce que vous admirez a été décrié par d’autres. b) Les invités au grand cœur ne viennent pas pour vous juger mais pour le plaisir de la compagnie.

5. Je ne supporte pas l’idée des critiques.
Privilégiez ceux qui seront trop contents de venir et radiez les mauvais coucheurs de la liste des invités.

6. J’ai pas de sous, je suis vite débordé, je manque d’idées, etc…
Une seule solution : déléguer ce qui ne vous plaît pas ou que vous ne pouvez pas faire, ni acheter. Surprise, les volontaires seront nombreux, surtout si vous avez souvent répondu présents (n°3).

7. J’aurais beau avoir tout prévu, ça n’empêchera pas les problèmes le jour J
a) La plus grande partie des imperfections que vous noterez pendant la fête passera inaperçue aux yeux des invités, tout occupés à passer du bon temps.
b) Vous ne pouvez pas vous sentir coupable de tout (de la météo, des défections de dernière minute, de l’alchimie d’un groupe).
c) Ce sont les incidents qui alimenteront les rigolades et les souvenirs.

Conclusion
Acceptons (comme invité) et assumons (comme organisateur) que la fête soit imparfaite : nous n’en serons que plus libres et heureux (*).

Meilleurs vœux à tous et toutes pour 2013.

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