Les tables du dîner de la cousinade : noms, placement, « chef » (3)

P. s’est lancé dans l’organisation d’une cousinade à l’occasion de ses 80 ans. Les invités ont accepté l’invitation, tout contents de découvrir la descendance de deux remarquables grands-pères arrivés en région nantaise à l’aube du XXème siècle.

« L’objectif de cette réunion familiale était de répondre à l’aspiration de mieux se connaître. J’ai donc fait le choix d’un placement à table assez contraignant pour le dîner servi à table du samedi soir et d’un placement libre pour le brunch du dimanche midi. Pour le placement, j’ai tenté d’appliquer les principes suivants : couples séparés (dans toute la mesure du possible) et mélange des branches familiales. Tous les habitués de ce genre d’exercice en connaissent les contraintes – négociations ardues avec certaines personnes, remise sur l’ouvrage jusqu’au dernier jour, quelques regrets – et les satisfactions : la majorité des invités se révèlent conciliants et, le lendemain, déclarent avoir été surpris, puis très contents !

Une petite-nièce graphiste avait conçu une représentation graphique de chacune des 14 tables.

Photo Justin Marantz

Sur ces dessins, figuraient le nom du responsable de la table, les places des convives, leur nom et leur activité principale.

Chacune des 14 tables avait un nom, correspondant à un lieu historique emblématique de l’histoire de la famille : maison familiale, résidence de vacances, villes de naissance des grands-pères, cité ou région de regroupement familial. Pour chacun de ces lieux, j’avais écrit un texte (d’une demi-page à une page environ) expliquant les raisons du choix de ce nom et les événements qui s’y étaient déroulés. Ce texte a été photocopié et placé sur les tables.

J’ajoute que j’avais désigné un ou une « chef de table » par table, chargé de lire au micro ces textes pour l’ensemble de l’assistance. Cette lecture à haute voix pendant le dîner a beaucoup intéressé les plus jeunes et les « pièces rapportées » qui, sans doute, ignoraient beaucoup de ces informations. De plus, elle a permis de mieux situer les différentes tribus de la nombreuse descendance, déjà identifiées grâce à la couleur des badges. Pour la table des enfants, c’est une petite fille, âgée de 8 ans, qui s’est chargée de la lecture d’un texte concernant une petite plage de la côte nantaise chargée de souvenirs.

Le tableau ne serait pas complet si je n’ajoutais pas que j’avais confié au chef de table une seconde mission, tout aussi primordiale : s’assurer que les verres ne resteraient jamais vides !»

Lire également :

– Pour l’anniversaire de mes 80 ans, j’ai organisé une cousinade (1)

– Les invitations, l’arbre de descendance, les badges (2)

– Les clés du succès d’une cousinade (4)

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